Rendez-vous à Vannes le 18 juillet, pour dire non à la privatisation d’Aéroports de Paris

Le gouvernement a fait voter le 11 avril dernier, dans le cadre de la loi PACTE, le principe de la privatisation d’aéroport de Paris. Cette mesure vise à confier à un opérateur privé, la gestion de la deuxième plate-forme aéroportuaire d’Europe.
Les aéroports de Paris (Roissy, Orly et le Bourget) ont généré 610 millions d’euros de bénéfices en 2018 avec des retombées financières non négligeables pour le budget de l’état. Après les autoroutes, le gouvernement s’apprête donc à brader à la multinationale Vinci un des fleurons de nos équipements publics.
Il justifie cette privatisation par des arguments de concurrence, de compétitivité, de croissance, de mondialisation. Il s’agit, par la privatisation de faire jouer une logique de marché qui ne permettra plus de contrôler demain le développement exponentiel du trafic aérien.
Partout en France, sur des fondements économiques, écologiques, de sécurité et de sauvegarde du service public, des voix se sont élevées pour condamner la privatisation d’ADP.
248 parlementaires ont déposé une proposition de loi soumise à référendum, dans le cadre du dispositif de référendum d’initiative partagé, visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aéroports parisiens. Cette proposition de loi a été déclarée recevable par le Conseil constitutionnel.
Il nous reste neuf mois, avant le 15 mars 2020 pour rassembler les 4,7 millions de signatures d’électeurs inscrits sur les listes électorales, afin que ce référendum puisse être organisé.
Un sondage réalisé il y a quelques jours pour le site d’information en ligne « le Huffpost » indiquait que 65 % des Français étaient favorables à l’organisation du référendum. Ce sondage est un signe encourageant, mais il faut maintenant que l’intention exprimée se traduise dans les actes, d’autant que Macron et son gouvernement font tout pour empêcher que la volonté populaire ne s’exprime : multiplication des bugs sur le site du RIP, complexité du questionnaire, quasi absence de relais médiatiques.
Au 4 juillet, 458 000 soutiens étaient enregistrés ce qui ne représente que 10% de l’objectif démesuré imposé par le pouvoir (à titre de comparaison, les votations citoyennes organisées dans d’autres pays ne nécessitent que quelques centaines de milliers de signatures).
Atteindre l’objectif de 4,7 millions de signatures en mars 2020 nécessite une mobilisation de toutes et tous, a l’usine, au bureau, dans le quartier, dans la rue, dans les associations.
Causes communes 56 souhaite apporter sa contribution à la mobilisation.
Elle organisera un “Relai-Information-Participation” (RIP) à Vannes, pour recueillir le maximum de soutiens à l’organisation du référendum :
Le jeudi 18 juillet de 15h à 17h sur l’esplanade du port (coté parking) et de 17h à 19 h sur l’esplanade de la gare de Vannes.
Vous pourrez à cette occasion remplir en ligne le formulaire de soutien ou remplir manuellement le formulaire papier édité par le ministère de l’Intérieur
N’oubliez pas de vous munir de votre carte d’électeur et d’une pièce d’identité. En cas de besoin, nous vous apporterons une aide pour remplir le document.
Vous pouvez aussi signer le formulaire depuis chez vous en vous rendant sur le site : www.referendum.interieur.gouv.fr
Au plaisir de vous rencontrer le 18 juillet. Nous comptons sur vous.
Le collectif d’animation de Causes communes 56.