Eric Piolle : « Mon but, c’est la conquête du pouvoir »

On le voit partout en ce moment. Dans les médias, aux côtés d’Anne Hidalgo, de Jean-Luc Mélenchon, de François Ruffin. Il est un nouveau visage de la vie politique. Le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, est l’invité de #LaMidinale.
Sur sa prise de conscience écolo
« Il y a un rapport qui est décentré du caractère dominant de l’humain
parce que très jeune, je fais face à la montagne et parce qu’il y a
aussi une forme d’humilité face aux éléments. Je vivais dans un monde ou
la contemplation et où l’humilité face aux éléments étaient très
présents. »
« Mon premier engagement est plutôt d’ordre social, au lycée via la
soutien scolaire pour les enfants des milieux défavorisés, puis à
Amnesty ou pour l’abolition de la torture et dans des syndicats lycéens.
Et plus tard, à l’âge adulte, auprès des sans papiers. »
« Pour moi, la bascule politique s’est faite au début des années 2000
quand une collègue de travail m’a fait lire un bouquin du directeur de
Greenpeace pour les négociations de Kyoto, Jeremy Leggett, La Guerre du
Carbone. Il y décrit les négociations et notamment le lobbying des
multinationales. »
« Les lectures qui ont nourries mon engagement ou mes réflexions sont
celles de Georges Bataille, Réné Girard, Edgar Morin, Françoise Héritier
ou Michelle Perrot.
Sur la nostalgie de l’histoire de la gauche
« Je ne suis pas du tout nostalgique. Je donne des références historiques mais je ne suis pas nostalgique de ces années-là. »
« Je fais beaucoup référence à la Commune parce qu’il y a une dimension sociale, sociétale et émancipatrice qui m’intéresse vivement. »
« Il y a une façon de faire, une éthique et une dimension collective chez Jospin qui est pour moi très riche. »
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